Epinglé notamment par le Washington Post, Wiki sera plus policé et, du moins dans sa version anglophone, demandera dorénavant à un "expert" de vérifier l'adéquation du texte à la charte des utilisateurs avant de le mettre en ligne.
Je fais partie de ceux qui voient l'historique de Wikipédia comme un Paradis Artificiel. Une poésie grivoise, une esthétique de l'absurde, de l'indiscret, du ludique, de l'infâme, du ridicule, du joyeux, avant que tout ne disparaisse, crypté, criblé, passé au peigne fin, du moins si le sujet du délit est vivant (ne serait-ce qu'à peine, comme le sénateur K. mentionné plus haut). On ne nous dit pas quelle latitude sera laissée à l'internaute pour parler de sa personalité préférée, ou plutôt à quel dégré de complaisance sera mangé l'expert pour laisser dire ce que la personalité voudrait qu'elle taise.
Il est vrai qu'annoncer avec quelques jours d'avance le décès d'un homme n'est pas bien courtois. Ruquier, lui aussi pro du divertissement, s'était fait voyant à l'insu de son plein gré en annonçant la mort de Pascal Sevran avec deux semaines d'avance. A notre connaissance, aucun expert n'a été diligenté à Europe 1 pour empêcher les médias de se faire la guerre.
A en croire la liste des historiques, certains êtres vivants célèbres ont laissé derrière eux une quantité de déchêts aussi radioactifs que les sous-sols siciliens. Il est des flatulences obsédantes, dont les odeurs persistent et tourmentent, pour le plus grand bonheur (pervers?) des autres.
Tout de même, s'en prendre à l'encyclopédie collaborative, utilisée et décriée par les mêmes, dans un pays où les personnalités voient leur moindre pet de travers rapportés à la seconde près dans la presse, est bel et bien le dernier caprice d'un cas désespéré...
Et laisser les gens casser leur pipe quand ils veulent.
A en croire la liste des historiques, certains êtres vivants célèbres ont laissé derrière eux une quantité de déchêts aussi radioactifs que les sous-sols siciliens. Il est des flatulences obsédantes, dont les odeurs persistent et tourmentent, pour le plus grand bonheur (pervers?) des autres.
Tout de même, s'en prendre à l'encyclopédie collaborative, utilisée et décriée par les mêmes, dans un pays où les personnalités voient leur moindre pet de travers rapportés à la seconde près dans la presse, est bel et bien le dernier caprice d'un cas désespéré...